Dans un événement hors du commun, tant par son concept que par ses messages, la capitale néerlandaise, Amsterdam, a accueilli une soirée exclusive qui a réuni stars, innovation scientifique et affirmation du rôle de la femme. Cette soirée, strictement réservée aux femmes, s’est transformée en une plateforme unique pour dévoiler un produit révolutionnaire dans l’univers des soins capillaires : “Oxy Mousse”, signé par l’expert capillaire international Ahmed Suleiman.
Mais qu’est-ce qui rend cet événement si marquant ? Et peut-on le considérer comme un tournant dans la relation de la femme contemporaine avec la beauté à une époque où l’industrie cosmétique se réinvente ?
■ Quand l’art rencontre l’empowerment
Entre la performance envoûtante de Nancy Ajram, la présence de l’actrice marocaine Farah El Fassi et de l’influenceuse Mounia Sanhaji, il est apparu clairement que l’événement n’était pas une simple fête glamour, mais un manifeste où la femme devient actrice et influente dans les sphères de la mode, des affaires et de la culture.
Avec plus de 1 800 femmes venues de tous horizons, l’événement a franchi le cadre local pour s’inscrire dans une dynamique européenne. Cela soulève des questions clés :
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Ces événements féminins de grande envergure sont-ils en train de devenir des leviers concrets d’autonomisation sociale et économique pour les femmes ?
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Et ce choix de cibler le marché européen traduit-il un virage stratégique dans la vision des marques arabes vers une présence internationale affirmée ?
■ « Oxy Mousse » : produit capillaire ou discours esthétique de rupture ?
Lancé comme un traitement radical contre la chute des cheveux, “Oxy Mousse” a été présenté comme une expérience sensorielle et scientifique complète. Après un lancement retentissant à Riyad, le produit fait désormais ses premiers pas sur le marché européen avec une ambition claire : redéfinir les standards du soin capillaire.
Ce qui pose la question :
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Sommes-nous en train d’assister à une reconfiguration du marché cosmétique arabe vers des produits basés sur la recherche scientifique et l’innovation technologique ?
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“Oxy Mousse” marque-t-il le début d’une ère de cosmétiques arabes premium, conçus avec rigueur et portés par une vision mondiale ?
■ Une alliance entre science et glamour
Le pari du produit réside dans sa capacité à offrir volume, brillance et hydratation sans alourdir les cheveux. Un positionnement qui s’adresse à la femme moderne, exigeante, mobile et connectée. En alliant résultats visibles et formulation innovante, la marque “AS HAIR CARE EXPERT” se hisse au niveau des grandes maisons de beauté mondiales.
Un changement de paradigme est en marche : la beauté ne se vend plus uniquement par le rêve, mais aussi par la preuve et la recherche.
Un défi que Ahmed Suleiman semble avoir relevé avec brio.
■ Le Maroc : nouveau foyer d’influence féminine ?
La participation de Farah El Fassi et de Mounia Sanhaji ne doit pas être lue uniquement comme présence artistique. Elle reflète la montée en puissance d’un modèle marocain d’expression féminine dans les domaines de la mode, de la beauté et du rayonnement culturel international.
S’agit-il d’une tendance passagère ou d’un enracinement profond du Maroc dans la cartographie du soft power féminin ? La question mérite d’être suivie de près.
■ Conclusion
Le gala d’Amsterdam dépasse le simple cadre d’un lancement de produit. Il ouvre un nouvel espace de réflexion sur le rôle de la femme dans l’économie de la beauté, la puissance des récits visuels et la légitimité de nouveaux acteurs arabes dans l’arène mondiale.
La beauté est-elle en train de changer de continent, de culture, voire de voix ?
Si l’avenir le dira, une chose est certaine : la narration est en train de se transformer… Et ce n’est que le début.
