vendredi, juin 6, 2025
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Le Maroc de la civilisation face à la futilité et au désespoir : une analyse approfondie du combat pour l’identité nationale et les menaces cachées

À une époque où le Maroc peut s’enorgueillir de nombreuses réussites scientifiques, médicales et culturelles, comme l’opération chirurgicale innovante réussie du professeur marocain Ahmed Mansouri, le pays fait face à des défis tout aussi cruciaux et inquiétants. Ces défis ne se limitent pas aux crises économiques et politiques visibles, mais s’étendent à une lutte silencieuse qui menace la cohésion sociale et la stabilité du pays, incarnée par la propagation de la futilité et du désespoir via les médias et les réseaux sociaux. Ce combat, que l’ancien ministre Aziz Rabbah qualifie de « ligne invisible », n’est pas un simple phénomène passager, mais représente une menace stratégique pour l’identité nationale et la stabilité politique et sociale du Maroc. Dans cet article, nous plongeons dans une lecture analytique approfondie reliant ces phénomènes au contexte politique et diplomatique général, en posant des questions sur la manière dont le Maroc peut relever ces défis par des stratégies intégrées qui préservent son esprit civilisateur et soutiennent son avenir.

Malgré des réalisations nationales remarquables, comme l’opération pionnière du professeur Ahmed Mansouri pour traiter le cancer de la prostate sans chirurgie ni anesthésie générale, une paradoxe persiste : la multitude de ces succès de haut niveau ne trouve pas l’écho qu’elle mérite dans les médias ou dans la société. Quelles sont les véritables raisons derrière ce grand saut dans les domaines médical, scientifique et technologique, et pourtant cette faible interaction et reconnaissance populaire ?

L’ancien ministre Aziz Rabbah propose un diagnostic audacieux sous la forme d’une « ligne invisible », un courant ou un système visant à affaiblir les réalisations nationales, à répandre la futilité et le désespoir, et à détruire le sentiment d’appartenance nationale par divers moyens, allant des médias aux influences sociales et culturelles. Cette « ligne » ne cherche pas seulement à affaiblir l’individu, mais vise à démanteler la famille, la société, et même l’État, en ciblant délibérément les valeurs et l’identité nationales.

Dans quelle mesure cette ligne invisible est-elle un phénomène purement interne, ou bien fait-elle partie d’un combat plus profond pour l’influence régionale, notamment au regard des transformations politiques et diplomatiques que connaît le Maroc sur la scène internationale ? Et comment les institutions officielles et non officielles peuvent-elles relever ce défi, qui n’est pas moins grave que les défis économiques et politiques ?

Malgré ce défi, Rabbah insiste sur l’existence d’une volonté nationale forte pour contrer ces tentatives, appelant l’État à mobiliser toutes ses institutions religieuses, éducatives, culturelles et médiatiques pour instaurer des programmes de sensibilisation et renforcer l’immunité sociale contre la diffusion de la futilité et du désespoir. Il exhorte également les forces vives et loyales de la société à faire preuve de résilience et d’engagement, refusant le découragement malgré les obstacles.

Dans cette perspective, plusieurs questions cruciales se posent : comment les élites politiques et culturelles peuvent-elles investir dans le renforcement de l’identité nationale et du sentiment d’appartenance ? Les médias modernes, avec leurs outils numériques diversifiés, peuvent-ils devenir une arme contre cette « ligne invisible » plutôt qu’un terrain favorable à celle-ci ?

Le Maroc, comme le souligne Rabbah, regorge de compétences et d’initiatives méritant encouragement et reconnaissance, même si les réalisations semblent modestes ou limitées. Chaque étape de réforme, qu’elle soit artistique, sportive, culturelle ou autre, contribue à renforcer l’immunité nationale, à diffuser l’espoir pour un avenir meilleur.

En définitive, il est clair que la lutte contre la futilité et le désespoir ne se résume pas à un simple défi culturel ou social, mais constitue une bataille politique et stratégique nécessitant une volonté collective globale, réunissant institutions officielles et société civile, afin de préserver le Maroc civilisé que nous connaissons et dont nous sommes fiers.

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