samedi, avril 19, 2025
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Enlèvement caractérisé du Jiu-Jitsu brésilien et du MMA : La Direction du Sport assiège Soussi avec une Carte Blanche mystérieuse !

À l’occasion de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, proclamée par l’ONU dans sa résolution A/RES/67/296, l’appel mondial se renouvelle pour faire du sport un espace de justice, un levier de développement, et un outil de cohésion sociale et de paix.

Pourtant, au Maroc, et plus précisément dans le dossier de la Fédération Royale Marocaine de Jiu-Jitsu Brésilien, ces nobles principes semblent se heurter à une réalité bien différente, où les rapports de force se redessinent dans l’ombre et où le pouvoir est instrumentalisé pour régler des comptes.

Un sport sous siège… et un nom qui dérange

Alors même que l’État marocain vante à l’international sa réforme du système sportif, la Fédération Royale de Jiu-Jitsu Brésilien, reconnue officiellement par arrêté ministériel et dont les statuts ont été approuvés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports en mars 2018, conformément à la loi 30.09 relative à l’éducation physique et au sport, fait l’objet d’un blocus administratif et d’une marginalisation systématique par la Direction du Sport. Cette dernière est accusée non seulement d’ignorer la fédération, mais aussi de chercher à la vider de sa substance, en favorisant d’autres disciplines ou des entités concurrentes, sous prétexte de « restructuration ».

Mais s’agit-il vraiment de restructuration ? Ou bien assiste-t-on à une tentative ciblée contre Jamal Soussi, président de la fédération, en raison de ses origines régionales et de ses ancrages dans la société soussie ?

Le simple fait d’avoir un certain nom de famille et d’être originaire du Souss justifie-t-il qu’on soit traité en étranger dans son propre pays ?

Carte Blanche : soupçon d’un mandat absolu hors-la-loi

Le communiqué de l’Organisation Nationale pour la Promotion du Sport ne s’est pas contenté d’énoncer des principes : il dénonce la rumeur persistante selon laquelle certains cercles influents affirment détenir une “Carte Blanche” venant de la plus haute autorité du pays pour marginaliser la fédération et son président. Si ces allégations sont fondées, il s’agirait alors d’un abus manifeste de pouvoir et d’un déséquilibre institutionnel inquiétant.

Le pouvoir est-il devenu l’arme d’individus qui se placent au-dessus des lois ?

Et comment une fédération agréée peut-elle être combattue simplement parce qu’elle refuse d’entrer dans un certain “ordre établi” ?

Le Maroc entre ambition sportive et réalité grise

Les autorités affirment vouloir réformer le sport dans le cadre du nouveau modèle de développement. Mais face à de telles situations, une question s’impose :

La réforme s’applique-t-elle de manière sélective ? Et certaines disciplines sont-elles exclues selon leur proximité ou non avec les cercles d’influence ?

Nous sommes face à une contradiction préoccupante :

L’État valide des statuts de fédérations sportives,
Puis les ignore administrativement,
Et pousse à leur marginalisation sans justification.

Où est le contrôle ? Où sont les critères d’imputabilité ?

Le Jiu-Jitsu brésilien : phénomène mondial, étouffé localement

Le Jiu-Jitsu brésilien est une discipline mondiale, pratiquée par des millions de personnes à travers toutes les catégories. Mais au Maroc, ce sport est traité comme un intrus : ignoré, exclu, ses champions empêchés de participer à des compétitions internationales ou de bénéficier de soutiens publics.

Est-ce une simple négligence technique ? Ou bien une volonté de certains cercles d’accaparer ce sport à des fins personnelles ou financières ?

Une marginalisation dangereuse comme précédent

Si certains parviennent à exclure une fédération reconnue par la loi, cela signifie que n’importe quelle fédération pourrait être démantelée arbitrairement, simplement parce que ses dirigeants refusent de se soumettre à des pressions informelles.

Souhaitons-nous un sport marocain régi par la loi ou par les instructions de coulisse ?

Conclusion : Par où commencer pour un sport équitable ?

En cette Journée internationale du sport, nous devrions célébrer l’esprit sportif — pas compter les victimes institutionnelles. Ce que subit aujourd’hui la Fédération Royale de Jiu-Jitsu Brésilien n’est pas seulement un problème sportif : c’est un enjeu de gouvernance et de justice sociale.

Si le sport ne garantit pas la dignité et l’égalité, où les chercherons-nous ?
Et si les abus de pouvoir continuent dans l’ombre, qui nous garantit que chaque projet sportif ne sera pas la prochaine victime ?

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