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Faux pas médiatique : Le Monde et les « exagérations » sur l’état de santé du roi Mohammed VI

Le lundi 25 août, le journal français Le Monde a publié un long article sur le roi Mohammed VI intitulé : « Ambiance de fin de règne de Mohammed VI », mettant l’accent sur l’état de santé du roi et ses voyages répétés, suggérant qu’ils auraient influencé l’exercice du pouvoir. Cependant, une lecture attentive révèle une série d’exagérations et l’absence de toute information nouvelle concernant le roi, se limitant même à la republication de données déjà diffusées par d’autres médias, y compris la presse marocaine.

Que dit Le Monde et quelle est la réalité ?

Le journal considère que la maladie du roi et ses déplacements fréquents seraient la cause d’un éloignement du pouvoir, une conclusion qui ne repose pas sur les faits sur le terrain. La réalité est totalement différente :

  • Le roi Mohammed VI n’a manqué aucun devoir constitutionnel ou officiel. Il a assisté aux conseils des ministres, à l’ouverture du Parlement, aux événements religieux et nationaux, ainsi qu’aux grands sommets internationaux, comme la conférence sur le climat COP22 à Marrakech en 2016.

  • Les apparitions publiques du roi pendant son opération chirurgicale et sa réception des invités officiels tout en utilisant sa canne montrent son engagement envers ses fonctions malgré toute condition de santé personnelle.

Une tentative d’imposer l’expérience française au Maroc

Le Monde s’appuie partiellement sur une comparaison avec les présidents français, qui ont tendance à cacher leurs maladies, comme Charles de Gaulle et François Mitterrand, et en déduit implicitement que le roi se serait « éloigné du pouvoir ». Cette approche reflète une tentative d’imposer un modèle culturel occidental au contexte marocain, ignorant la spécificité de la monarchie et sa transparence dans la communication avec le public.

Histoire et leçons à tirer

L’article ignore la dimension historique de la monarchie marocaine, où les rois ont fait face aux défis de santé et aux situations difficiles sans que la stabilité de l’État ne soit ébranlée :

  • Exemple : la bataille des Trois Rois (1578), où le sultan Abd el-Malik mourut au combat, mais l’État a réussi à maintenir la stabilité de la direction et à remporter la victoire.

Cette histoire illustre la capacité du Maroc à séparer les crises individuelles du roi de la continuité de l’État et de ses institutions.

Le peuple marocain et la légitimité populaire

Toute analyse doit tenir compte de la légitimité populaire, car le soutien du peuple marocain au roi constitue un élément central de la stabilité de l’État. L’article français a ignoré cet aspect, se limitant à se concentrer sur la santé du roi, ce qui pourrait suggérer aux lecteurs non avertis que la monarchie est en danger, une description trompeuse.

Conclusion

Ce que Le Monde a publié s’inscrit dans un schéma d’exagérations et d’analyses partielles, qui négligent le contexte complet et les faits concrets. La maladie et les voyages ne signifient pas une absence de responsabilité, ni ne constituent une menace pour la stabilité du Royaume du Maroc, qui continue à maintenir son équilibre politique et social et à exécuter ses projets nationaux et internationaux.

Leçon principale : Les médias occidentaux doivent traiter le contexte marocain avec un professionnalisme accru et s’appuyer sur les faits concrets sur le terrain, et non sur des expériences nationales ou personnelles extérieures appliquées à une réalité totalement différente.

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