Amman – Dans une soirée poétique empreinte de nostalgie et de profondeur humaine, la Maison des Poètes à Amman a accueilli une séance spéciale dédiée à la poétesse syrienne Sarab Ghanem, réunissant un public distingué composé d’écrivains, de critiques et de voix poétiques arabes.
Au cours de la soirée, Sarab Ghanem a présenté une sélection de ses poèmes, tissés entre émotion et mémoire, évoquant les traits du pays avec ses blessures et sa nostalgie, tout en plongeant au cœur des expériences humaines, oscillant entre passion, douleur et quête de lumière.
La scène a également accueilli le poète égyptien Ahmed Abdel Ghani, tandis que l’animation de la soirée a été assurée par le poète jordanien Mohammed Kanaan, dans une ambiance interactive reflétant l’intérêt pour les voix jeunes et influentes de la poésie contemporaine.
En clôture de l’événement, le président de la Maison des Poètes, le grand poète Taysir Al-Shamasin, a honoré Sarab Ghanem pour sa créativité et sa contribution à l’enrichissement de la scène poétique arabe. Étaient également présents Salih Al-Jaafrah, président du Forum arabe, ainsi que de nombreuses personnalités littéraires, rendant cette soirée unique par la délicatesse poétique et la beauté du langage.
Dans une déclaration exclusive après la cérémonie, Sarab Ghanem a exprimé sa gratitude :
« Le poème n’est pas un texte à écrire, mais un état à vivre. Chaque mot vibre là où la voix échoue. Je remercie Amman, son public et la Maison des Poètes pour cet hommage qui me touche profondément. »
Sarab Ghanem s’impose aujourd’hui comme l’une des voix poétiques syriennes les plus prometteuses, reconnue pour sa sensibilité linguistique et sa capacité à créer des images émotionnelles denses. Elle est l’auteure du recueil « Je suis un mirage… pour ceux qui ne croient pas à l’eau », salué par la critique lors de sa présentation au Salon international du livre d’Abu Dhabi en 2023. Son recueil de nouvelles « Rabta Shaar » a reçu le Prix de la Créativité Arabe de Sharjah en 2023, consolidant sa stature d’écrivaine capable de conjuguer poésie et récit dans le traitement des questions humaines, féminines et mémorielles.
Sarab Ghanem poursuit son ancrage dans la scène littéraire arabe, naviguant entre les tribunes culturelles et confirmant par son expérience que la poésie n’est pas seulement des mots, mais un miroir de l’âme et un prolongement du rêve humain dans sa quête incessante de lumière.
