Au cœur de Rabat, là où l’élégance du présent dialogue avec la noblesse du passé, deux jeunes créatrices marocaines – Nada et Nawar – ont ouvert les portes de leur projet commun, “Maison du Caftan”, une ode à la féminité, à l’artisanat et à l’âme du Maroc.
L’inauguration, orchestrée par Ilham Rzouq, fut un véritable tableau d’art vivant : entre glamour, raffinement et identité. Des figures du cinéma, du sport et des réseaux sociaux y ont pris part, parmi lesquelles Majda Benkirane, Widad El Meniari, Sara Farès, la gardienne de l’équipe nationale féminine Hind El Hasnaoui, ainsi que des influenceuses comme Sabrine El Jouabri et Douja Belkhayat.
Mais derrière les lumières, Maison du Caftan porte un message profond : celui d’un retour aux sources, d’un dialogue entre héritage et modernité. Le lieu expose une collection variée de caftans, takchitas et jellabas, sublimant la richesse des tissus et la minutie du savoir-faire marocain. Chaque création raconte une histoire, un fragment de mémoire ou un souffle venu d’une médina ancienne.

Pour Nada et Nawar, ce projet est avant tout le fruit d’un rêve partagé — celui de redonner au vêtement traditionnel sa place d’honneur dans le monde contemporain. “Préserver le caftan, disent-elles, n’est pas un simple acte de mode, c’est un geste de résistance culturelle.”

À travers leur vision, elles aspirent à faire de la mode marocaine un langage universel, capable d’unir tradition et innovation. Leur démarche incarne un renouveau créatif porté par une génération de stylistes marocains qui célèbrent la beauté du passé tout en la projetant vers l’avenir.
Maison du Caftan devient ainsi plus qu’un espace de mode : un sanctuaire de mémoire et d’élégance, où chaque fil tissé rend hommage à la femme marocaine, à son histoire et à son éclat intemporel.



