Depuis ce 15 octobre 2025, les salles de cinéma à travers le Maroc accueillent la sortie du long métrage «Résilience», ou «Destin d’une femme», un film qui plonge le spectateur dans l’univers intérieur de la femme marocaine, entre douleur, résistance et renaissance.
Réalisé par Mohamed Kaghat, le film met en vedette Asmaa Khamlichi, qui signe ici sa première expérience en coproduction, une étape marquant une nouvelle maturité artistique et un engagement profond envers un cinéma porteur de sens et de changement social.
Aux côtés d’Asmaa Khamlichi, le film réunit également Asmaa Aarbaoui, Dean Montaqi, Asmaa Benzakour, Sami El Ouali, et d’autres talents, avec Mohamed Alaoui en charge de la distribution et Bouchta El Brahimi à la direction de production.
«Résilience» raconte l’histoire de deux sœurs confrontées à des épreuves douloureuses qui reflètent les réalités complexes de la femme marocaine contemporaine, partagée entre les pressions sociales et les relations toxiques. À travers cette trame, le film délivre un message universel sur la force intérieure des femmes et leur capacité à transformer la souffrance en puissance de vie et en énergie de reconstruction.
Pour Mohamed Kaghat, ce projet s’inscrit dans la continuité d’un parcours cinématographique fidèle à une esthétique du réalisme social allié à une profonde introspection psychologique. Quant à Asmaa Khamlichi, elle décrit «Résilience» comme une véritable expérience existentielle, un cri de liberté et de renaissance féminine : une ode à la vie, à la dignité et à l’identité marocaine dans toute sa complexité.
Durant 90 minutes, le film alterne entre émotion, tension dramatique et scènes d’action, tissant un récit où l’intime rencontre l’universel.
Avec sa force visuelle et sa sincérité émotionnelle, «Résilience» pourrait bien marquer un tournant dans le cinéma marocain contemporain, en plaçant la femme non plus comme victime, mais comme actrice de sa propre résilience et de son destin.