Dès le départ, Bousouf se place à la fois en position de défense et d’attaque. Il ne se contente pas de réagir à l’offensive médiatique française, mais redéfinit les frontières entre le journalisme national authentique et la « presse mercenaire » qui trafique la haine contre le Maroc. L’usage de l’expression « plumes mercenaires » frappe directement les journalistes attaquants et les place dans la catégorie des instruments politiques au service du régime algérien ou des adversaires de l’unité territoriale du Maroc.
Réaffirmation de la confiance dans le roi et les institutions
L’article protège l’institution royale contre toute influence médiatique extérieure. La mention de l’historique des communiqués officiels du palais concernant la santé du Roi Mohammed VI rappelle au lecteur marocain que la transparence officielle a toujours été présente et que la confiance populaire repose sur des faits documentés, et non sur des rumeurs.
Critique double : les concepteurs et les intermédiaires médiatiques
Bousouf distingue les « architectes de l’attaque » à Paris et leurs « marionnettes » locales ou régionales. Cette distinction intelligente lui permet d’adresser une critique double : Le Monde lui-même pour sa stratégie méthodique, et les animateurs ou journalistes locaux qui utilisent la même méthode pour diffuser des mensonges.
Mise en lumière d’un double standard
L’article critique sévèrement le biais manifeste du journal envers le Maroc comparé à l’Algérie. Ce n’est pas un simple commentaire secondaire, mais un message stratégique au lecteur international : Le Monde pratique la discrimination et tente d’exploiter les informations régionales pour servir des agendas extérieurs, ce qui reflète une « perte de crédibilité » aux yeux de l’auteur.
Appel à l’histoire et au patrimoine
L’auteur utilise l’histoire marocaine comme source de crédibilité contre les accusations contemporaines. En évoquant différentes périodes historiques – la conquête islamique, l’époque ottomane, la colonisation, la libération, le Printemps arabe – il situe le Maroc dans un contexte exceptionnel et indépendant, infirmant l’hypothèse d’un État faible ou d’une institution royale fragile.
Message essentiel aux Marocains
En fin de compte, Bousouf adresse un message fort aux Marocains : il n’est pas nécessaire de s’alarmer pour les épisodes à venir, car l’identité marocaine, l’histoire et le lien avec le trône confèrent à la nation la capacité de faire face à toute offensive médiatique.
C’est là l’essence du « journalisme de réflexion » qu’il souhaite promouvoir : une analyse approfondie, un lien entre les faits, et une orientation du public vers une conscience historique et politique.
