La visite du célèbre chanteur libanais Rami Ayach au Maroc n’a pas été une simple étape artistique, mais une occasion de mettre en lumière un parcours artistique et humanitaire exceptionnel, faisant de la « pop star » une personnalité aux multiples facettes, alliant art, culture et engagement social.
Dans une rencontre exceptionnelle avec une émission radiophonique marocaine, Ayach est revenu sur les moments clés de sa carrière, évoquant un accomplissement artistique majeur : il fut le premier chanteur arabe à revisiter l’hymne national marocain « Sawt Al Hassan », avec un arrangement moderne qui lui a insufflé un souffle contemporain et l’a replacé au cœur de la scène musicale arabe, incitant d’autres artistes à chanter pour le Maroc et à valoriser son patrimoine national.
Rami Ayach a exprimé sa grande satisfaction pour les éloges reçus du public marocain, soulignant que le choix de cette chanson nationale, chère au cœur des Marocains, représentait un geste à la fois personnel et artistique. Il s’est assuré de l’interpréter lors de tous ses concerts et festivals au Royaume, renforçant ainsi les liens culturels et artistiques entre le Maroc et le monde arabe.
Concernant sa méthodologie artistique, Ayach a mis en avant sa rigueur dans la gestion de ses projets tout en s’autorisant parfois une certaine flexibilité humaine, affirmant que « rien dans la vie n’est plus précieux que la paix et la sécurité ». Il a également évoqué un moment inoubliable sur la scène de l’Opéra, qu’il décrit comme bien plus qu’un simple concert : la réalisation du rêve de sa mère.
Rami Ayach n’a pas limité son propos à la musique ; il a également souligné l’importance de son parcours académique, poursuivant des études dans des domaines variés tels que le droit, la philosophie, la psychologie et l’architecture intérieure, affirmant que cette diversité lui apporte une richesse intellectuelle et lui permet de communiquer plus profondément avec son public.
Sur le plan humanitaire, Ayach a mis en avant son rôle au sein de l’association « Ayach pour l’enfance », présente au Maroc depuis 2006, ayant pris en charge plus de 4000 enfants. Il considère cette initiative comme un grand honneur et un message noble en faveur du droit à l’éducation gratuite et du soutien aux jeunes générations.
Sur le plan artistique, il a exprimé son regret que Ziad Rahbani n’ait pas reçu la reconnaissance qu’il mérite au Liban, tout en affirmant que Fairouz reste le battement vivant du Liban, un symbole éternel dans la mémoire collective arabe. Concernant le Maroc, il a exprimé son admiration pour le grand artiste marocain Abdelwahab Doukkali, qualifiant sa rencontre avec lui de véritable honneur artistique.
La visite de Rami Ayach au Maroc confirme une fois de plus les liens étroits qui l’unissent au Royaume et à son public, faisant de lui un artiste arabe authentique, capable de conjuguer célébrité et engagement humanitaire, tout en redonnant à la chanson nationale marocaine « Sawt Al Hassan » un écho arabe étendu, rendu possible grâce à son talent et à sa vision artistique unique.
