Un moment politique qui redéfinit le rôle de l’opposition nationale à l’heure des victoires diplomatiques du Roi Mohammed VI, et qui ouvre un nouvel horizon pour l’intelligence de l’État marocain face aux défis de la souveraineté et de la géopolitique.
En ces temps où l’histoire semble rejoindre la politique, la voix du Mouvement Populaire, dirigé par Mohamed Ouzzine, s’élève pour donner tout son sens au dernier verdict du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la question du Sahara marocain.
Ce n’est pas un simple acte diplomatique — c’est un tournant stratégique, la consécration d’un quart de siècle d’une vision royale claire et méthodique, portée avec constance par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le communiqué du parti dépasse la simple expression de la satisfaction nationale : il propose une relecture profonde de la scène politique.
La question du Sahara n’est plus un différend régional ; elle est désormais un fait de souveraineté reconnu et consolidé par la légitimité internationale.
Cette reconnaissance implique une responsabilité nouvelle : celle des partis politiques, du Parlement, des syndicats, de la société civile et des acteurs économiques. Tous sont appelés à devenir les prolongements naturels de la diplomatie royale, agissant sur le terrain de la diplomatie parallèle pour défendre les acquis du Royaume et contrer les manœuvres prévisibles de ses adversaires.
Mais comment traduire ce tournant historique en action concrète ?
Comment les forces politiques peuvent-elles passer de la réaction à l’initiative diplomatique ?
Ces questions, implicites dans la position du Mouvement Populaire, dessinent les contours d’une vision nationale intégrée fondée sur la convergence des efforts.
Le parti souligne aussi la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la régionalisation avancée, pierre angulaire d’un Maroc moderne et unifié, et d’approfondir les politiques publiques selon les spécificités territoriales des régions du Sud, dans la droite ligne des orientations royales en matière de développement intégré.
Chaque victoire diplomatique exige une refondation du logiciel politique national : c’est là le sens profond du message du parti.
Dans une perspective plus large, ce communiqué s’apparente à un texte de doctrine autant qu’à une déclaration politique.
Il appelle à une nouvelle alliance maghrébine, fondée non sur la méfiance mais sur la coopération, dans la continuité de la Vision Atlantique du Maroc, pilier du projet royal « Maroc Atlantique et Afrique de l’unité et du développement ».
La portée humaine du texte se manifeste aussi dans l’appel fraternel adressé aux Sahraouis marocains retenus à Tindouf, à regagner leur patrie, non pas au nom de la politique, mais au nom de la dignité et de l’histoire partagée.
Ainsi se dessine une conception rare de l’opposition : une opposition patriotique, consciente que les grandes causes nationales dépassent les frontières partisanes.
Le Mouvement Populaire s’affirme non pas comme une voix discordante, mais comme une conscience vigilante, fidèle à l’esprit de ses fondateurs et aux valeurs de l’unité nationale.
Reste alors la question :
Sommes-nous à l’aube d’une ère de responsabilité partagée dans la défense de l’intégrité territoriale ?
Ou devons-nous repenser la relation entre l’État et les partis politiques à la lumière de ce basculement historique ?
Quoi qu’il en soit, le Mouvement Populaire choisit de se situer du côté de l’histoire : celui d’un Maroc fort de son Roi, de sa diplomatie et de son peuple uni.



