Dans les couloirs du Conseil de sécurité de l’ONU, là où l’influence et les jeux diplomatiques se mêlent comme sur un échiquier mondial, le Front Polisario tente à nouveau de jouer ses anciennes cartes, essayant de se présenter comme un acteur capable de dialogue, alors que la réalité internationale rejette fermement le référendum classique. Le communiqué adressé au Secrétaire général Antonio Guterres survient à un moment critique, dans le contexte du projet de résolution américain qui confirme que l’autonomie marocaine depuis 2007 constitue le cadre le plus sérieux et réaliste pour la résolution du conflit, et que toute autre option n’est plus recevable par les grandes puissances.
La formule employée par le Polisario, « partager la facture de la paix », prétend refléter une volonté de prendre sa part dans le règlement, mais elle s’apparente surtout à une manœuvre symbolique visant à masquer la réalité de leurs revendications dépassées, notamment l’autodétermination par référendum, désormais obsolète sur la scène internationale. La question se pose : ces manœuvres symboliques peuvent-elles réellement influencer les équilibres établis ? Le Polisario peut-il convaincre la communauté internationale que le référendum reste une option, alors que toutes les grandes puissances soutiennent la solution réaliste de l’autonomie sous souveraineté marocaine ?
Le communiqué, publié par le représentant du Polisario à New York, décrit l’initiative comme un « geste de bonne volonté » et une « réponse aux résolutions du Conseil de sécurité », mais il ne fait que recycler des revendications anciennes, tentant de se présenter comme un acteur ouvert au dialogue. Cette manœuvre symbolique place le Polisario en position défensive, face au recul de son soutien traditionnel et à la reconnaissance croissante de la position marocaine. Ici, le lecteur doit se demander : les symboles et slogans suffiront-ils à masquer l’échec d’une option d’autodétermination dépassée, ou le temps et la réalité imposée par les grandes puissances ont-ils définitivement tranché en faveur de l’autonomie marocaine ?
D’un point de vue diplomatique, l’usage de l’expression « partager la facture de la paix » révèle la conscience par le Polisario de la responsabilité réelle qu’implique la paix. Celle-ci n’est pas un simple slogan ou un communiqué médiatique, mais une démarche concrète nécessitant concessions et engagements réciproques. Pourtant, la manœuvre du Polisario reste symbolique, alors que l’autonomie marocaine demeure la solution approuvée par la communauté internationale, la puissance qui façonne le règlement du dossier devenant claire et indiscutable.
Les développements récents confirment cette tendance. Les États-Unis ont diffusé une ébauche de projet de résolution confirmant que l’autonomie marocaine est « la base la plus sérieuse et réaliste pour parvenir à une solution politique durable ». Le projet invite les parties à reprendre les négociations sans conditions préalables sur la base de la proposition marocaine et prolonge le mandat de la MINURSO jusqu’en janvier 2026, avec un suivi régulier par le Secrétaire général. Ces mesures reflètent le soutien international à la position marocaine et placent le Polisario devant le défi de s’adapter à la nouvelle réalité.
Régionalement, la junte séparatiste tente d’exploiter les moments de diplomatie symbolique pour réduire son isolement, mais fait face à une vérité incontournable : toutes les grandes puissances savent que l’autonomie marocaine est la seule solution réaliste et que toute tentative de réintroduire le référendum mène à un isolement politique accru. Le lecteur est invité à réfléchir : le Polisario persistera-t-il dans son recyclage du discours du référendum, ou la pression internationale le forcera-t-elle à reconnaître la solution réelle ?
Politiquement, l’emploi du terme « partager la facture de la paix » n’est qu’une tentative de créer une image positive illusoire, tandis que la réalité est limpide : le référendum est pratiquement terminé, et la solution reste l’autonomie marocaine. Le contraste entre symbolisme et réalité politique soulève une question essentielle : comment la symbolique et la politique peuvent-elles se croiser sans devenir une illusion destinée à tromper l’opinion internationale ?
Dans le même temps, le communiqué mentionne la disponibilité du Polisario à des négociations directes avec le Maroc « sans conditions préalables », essayant de se présenter comme un partenaire rationnel. Mais comparé à la position du Conseil de sécurité et à la résolution américaine, le contraste est évident : l’initiative marocaine reste le seul cadre réaliste pour un règlement politique, tandis que le Polisario tente de jouer sur les symboles pour exister politiquement, malgré son isolement croissant.
D’un point de vue social et culturel, ce dossier dépasse la géographie et les frontières politiques : c’est un combat pour la légitimité internationale, pour l’identité du mouvement et sa capacité à se redéfinir comme acteur responsable de la paix, plutôt que comme un corps isolé. La culture politique se mêle à l’histoire, le Polisario tente de maintenir son image de défenseur de l’« autodétermination », tandis que les grandes puissances affirment que la souveraineté marocaine et l’autonomie constituent le chemin vers la paix et la stabilité.
Dans le cadre diplomatique, le rôle des États-Unis est central : l’envoyé spécial Steven Witkoff a affirmé que des accords entre le Maroc et l’Algérie pourraient être conclus dans les 60 jours, avec un soutien américain affirmé à la souveraineté marocaine sur le Sahara. Ces efforts montrent la volonté de la communauté internationale d’obtenir un règlement politique durable, mettant le Polisario face à un test de réalisme et de capacité à s’adapter aux nouvelles données.
En définitive, le paysage diplomatique du Sahara marocain ressemble à un échiquier complexe où chaque mouvement porte une signification symbolique et stratégique. Le Polisario tente de réécrire les règles, mais la communauté internationale impose les faits : l’autonomie marocaine est la solution réaliste et toute tentative de ressusciter le référendum conduit à un isolement supplémentaire.
Le lecteur et l’analyste sont invités à se poser ces questions : la symbolique du « partage de la facture de la paix » peut-elle tromper les observateurs internationaux, ou la réalité politique l’emportera-t-elle, faisant de l’autonomie marocaine sous souveraineté une vérité incontournable ? Le rôle des médias nationaux est également crucial pour exposer ces manœuvres et affirmer clairement que le Sahara marocain reste non négociable.



