Dans plusieurs villes marocaines, les jeunes de la « Génération Z » expriment leur colère et leurs revendications pour une réforme profonde de l’éducation, une amélioration des services de santé, la création d’emplois et la lutte contre la corruption et le favoritisme. Ces manifestations ne sont plus de simples cris isolés, mais un véritable test pour le gouvernement et l’alliance tripartite dirigée par Aziz Akhannouch.
La pression populaire place le gouvernement au cœur de la tempête, chaque déclaration et mouvement politique étant scruté, alors que l’on attend du sommet d’aujourd’hui des mesures concrètes plutôt que de simples promesses.
Akhannouch entre pression sociale et sorties médiatiques
Selon des sources du Rassemblement National des Indépendants (RNI), le Premier ministre a exprimé un vif mécontentement face à ce qu’il considère comme une esquive médiatique de certains partenaires. Ces derniers tentent de se présenter comme « compréhensifs aux revendications de la rue » tout en évitant de partager la responsabilité gouvernementale. Pour Akhannouch, il s’agit d’un coup bas qui menace l’unité de l’alliance.
Il perçoit ces pratiques comme une tentative de brouiller l’image de l’alliance, et de mettre en avant des intérêts partisans étroits à un moment où le pays a besoin d’un discours cohérent et responsable.
Des divergences internes très visibles
Les tensions au sein de la coalition se sont accentuées après les déclarations de responsables de l’Istiqlal et du PAM. Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, a souligné la difficulté de communiquer avec la « Génération Z » et la nécessité de réinventer le discours politique. Toutefois, au sein du RNI, ces propos sont perçus comme une tentative de se décharger de la responsabilité et d’accuser le gouvernement seul.
Questions ouvertes pour le public et l’alliance
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Le triptyque gouvernemental peut-il dépasser ses divergences et parler d’une seule voix face aux exigences de la société ?
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Le discours politique traditionnel est-il capable de répondre aux aspirations et valeurs différentes de la « Génération Z » ?
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Les intérêts partisans vont-ils continuer à primer sur la gestion du mécontentement social ?
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Quelles mesures urgentes peuvent éviter une perte durable de confiance du public ?
La réunion d’aujourd’hui : un moment crucial
Des sources internes confirment que la rencontre prévue ne sera pas protocolaire. Tous les regards sont tournés vers la capacité de la coalition à coordonner ses positions et à proposer des solutions concrètes, ou, au contraire, à renforcer l’image d’un gouvernement fragmenté face aux citoyens.
Conclusion : crise ou opportunité ?
La pression sociale croissante et les divergences partisanes font de la réunion d’aujourd’hui un véritable test pour la cohésion de l’alliance. Le succès nécessite un discours unifié, des décisions rapides et une réponse réelle aux revendications de la jeunesse, alors que l’échec pourrait ancrer l’image d’un gouvernement incapable de faire face aux défis, sous le regard critique d’une population en quête de réponses tangibles.
