À une époque marquée par des bouleversements géopolitiques majeurs, la lutte contre le terrorisme ne se mène plus uniquement sur les champs de bataille, mais aussi à travers les pages des livres, les fuites de documents sensibles, et les récits journalistiques engagés. Dans ce cadre, l’écrivain et journaliste algérien Anouar Malek choisit la capitale marocaine Rabat pour lancer un coup d’éclat politique et stratégique contre le Polisario, via la présentation de son nouvel ouvrage :
« Le Polisario et l’Iran : Secrets du terrorisme de Téhéran à Tindouf ».
Mais pourquoi ce livre suscite-t-il autant d’intérêt en ce moment ?
S’agit-il d’un simple témoignage personnel ou d’un tournant dans la lecture régionale du conflit saharien ?
Le Polisario comme bras armé iranien ?
S’appuyant sur des documents secrets prétendument extraits des services de renseignement syriens, l’auteur affirme que des centaines d’éléments du Polisario ont été recrutés par l’Iran pour combattre aux côtés de milices chiites, notamment le Hezbollah et la Force Al-Qods.
Ces révélations donnent du poids à l’argument marocain selon lequel le Polisario n’est plus un simple mouvement séparatiste, mais un acteur militarisé au service d’agendas étrangers.
Tindouf : de camp de réfugiés à plateforme d’endoctrinement ?
Selon Malek, les visites fréquentes de cadres du Hezbollah et du Corps des Gardiens de la révolution iranienne dans les camps de Tindouf s’inscrivent dans une stratégie d’influence religieuse et idéologique iranienne en Afrique du Nord.
La question est posée :
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L’Algérie a-t-elle encore le contrôle sur ce qui se passe dans son propre territoire ?
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Et que fait la communauté internationale face à ce foyer d’instabilité ?
Un triomphe silencieux pour la diplomatie marocaine ?
Voir un intellectuel algérien dénoncer publiquement les liens entre le Polisario et le terrorisme, depuis Rabat, est un événement significatif.
Cela traduit une victoire stratégique discrète de la diplomatie marocaine, qui a toujours préféré la force du droit à celle du vacarme médiatique.
Le Royaume récolte ainsi les fruits d’une politique de fermeté, fondée sur la vérité et la construction d’alliances solides.
Quand le livre devient outil diplomatique
Ce livre, bien plus qu’un récit, devient un outil de plaidoyer international. Il pourrait permettre au Maroc d’exiger, preuves à l’appui, que le Polisario soit désigné comme organisation terroriste dans les enceintes multilatérales.
La question se pose :
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Jusqu’à quand les partenaires internationaux pourront-ils ignorer les ramifications terroristes du Polisario ?
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Et l’Algérie pourra-t-elle continuer à se présenter comme médiateur neutre dans un dossier où elle est de plus en plus exposée ?
Conclusion : Le début de la fin d’un récit falsifié ?
Avec ce livre, la vérité prend forme documentaire. Elle dévoile un pan obscur de la réalité saharienne que beaucoup préféraient ignorer.
Il ne s’agit plus d’un conflit figé, mais d’un affrontement entre stabilité et terrorisme, entre souveraineté nationale et manipulations transnationales.
